La démocratisation fulgurante de l’intelligence artificielle n’est pas sans risque
Ce samedi ont commencé à l’EPFL les Applied Machine Learning Days (AMLD), cinq jours de conférences sur l’intelligence artificielle. Ses possibilités se sont démultipliées, ce qui pose aussi des problèmes
Du samedi 26 au mercredi 30 mars, l’EPFL accueille les Applied Machine Learning Days, cinq jours de conférences et de débats sur l’intelligence artificielle. Comment cette technologie bouleverse-t-elle la santé, le secteur de la cybersécurité, l’alimentation, les transports ou l’industrie? Plusieurs journalistes du Temps sont sur place pour vous raconter ces bouleversements technologiques qui nous concernent tous.
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Depuis ce samedi, Lausanne est la capitale mondiale de l’intelligence artificielle. Durant cinq jours, l’EPFL accueille les Applied Machine Learning Days (AMLD), cinq jours dédiés à toutes les possibilités offertes par des ordinateurs entraînés sur d’immenses bases de données. Samedi et dimanche sont dédiés à des ateliers spécialisés, avant que ne se tiennent, de lundi à mercredi, des conférences portant sur la cybersécurité, la santé, l’alimentation ou encore la mobilité.
Ce samedi, place à l’écriture de lignes de code, avec une dizaine de séminaires techniques, suivis avant tout par des étudiants et des chercheurs. De ces ateliers ressort toujours la même impression, celle de technologies plus puissantes, utilisées par un plus grand nombre d’ingénieurs. «Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, des chercheurs canadiens étaient parvenus à entraîner un réseau de neurones artificiels, mais cela avait requis une infrastructure colossale et était le résultat d’années de recherche. Aujourd’hui, un simple étudiant peut accéder à cette technologie», affirme Emanuele Fabbiani, cofondateur de la société italienne Xtream.